[Orpheus of Midnight : Synopsis]
Kazushi est insomniaque. Chaque soir, il est assailli par un cauchemar lié à son enfance. Terrifié, il refuse de se laisser aller à dormir. Mais en entendant parler son collègue Wabuka, à la voix grave et douce, il va retrouver le sommeil, au point de s’évanouir sous ses yeux. Comprenant que Kazushi ne peut dormir sans lui, Wakuba lui propose alors d’emménager avec lui.
[Avis Lecture]
Orpheus of Midnight est une lecture plutôt agréable où l’on est confronté aux cauchemars qui peuvent mener la vie dure. Le ton du manga reste très plaisant même si le sujet principal est l’insomnie. On y découvre un rythme qui avance en même temps que l’évolution des personnages. Pour un one shot, j’ai trouvé la romance bien menée et pas trop précipitée comme on pourrait le voir sur certaines histoires.
[Kazushi]
Kazushi est un jeune homme qui subit ses nuits. Il ne veut plus du tout s’endormir de peur de refaire encore et toujours le même cauchemar. Il se shoot au café et son beau visage se creuse de cernes noirs. Tout le monde s’inquiète pour lui. Il a tout essayé : les médicaments, les tisanes, les musiques… Tout. Mais rien n’y fait. Jusqu’au jour où il entend une voix grave et douce qui lui donne une envie irrésistible de dormir. Cette voix lui fait oublier ses malaises, ses envies de vomir et il ne peut plus s’en passer. Kazushi, grand timide, n’ose pas avouer qu’il a besoin de cette voix qui appartient à son beau collègue Wakuba.
[Wabuka]
Jeune employé des services des ventes, Wakuba a une voix considérée comme une ikebo (contraction de ikemen-beau gosse- et boïsu- voice, voix-) par tous les membres de l’entreprise. Il se rend compte des bienfaits qu’elle procure à l’un de ses collègues, lorsque celui-ci s’évanouit devant lui après l’avoir entendu parler. Il convient alors de rester avec Kazushi, d’habiter avec lui pour qu’il puisse enfin avoir de bonnes nuits. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est de tomber amoureux de ce jeune homme si beau, mais si triste.
[La patte Graphique]
Nous sommes sur des dessins plutôt fins qui révèlent une sensibilité très douce. Toutes les émotions sont bien retranscrites et nous n’avons aucun mal à découvrir comment Billy Balibally arrive à jongler entre les moments de lumière et de ténèbre, de douceur et de tristesse et de chaleur. Concernant les scènes charnelles, elles sont discrètes et bien amenées tout au long de la lecture. Elles sont délicates et pleines de sensualités.
[Le mot de la fin]
Si vous cherchez de l’action, des scènes de sexe ultra-violentes, alors passez votre chemin. Nous avons ici un one shot des plus doux avec une atmosphère feutrée où l’histoire est plutôt simple, mais très plaisante à lire. Même si le sujet principal reste l’insomnie suite à un choc traumatique, nous nous régalons de voir l’évolution de ses épreuves dans la bienveillance.
