[Synopsis : Le mari du Yakuza]
En raison de sa position de jeune héritier d’un redoutable gang de yakuza, Yoshiharu, une tête brûlée malheureusement née oméga, se voit contraint d’épouser l’alpha d’un autre clan. Toutefois, la rencontre arrangée avec ses prétendants ne va pas se passer comme prévue. Son partenaire idéal est peut-être plus proche qu’il ne le croit… Enfin faut il que cet amour soit réciproque !
[Avis lecture]
Je dois bien l’avouer, cette lecture a été pour moi plus que bien. Voir un oméga en tête de clan fait plaisir à voir, sachant qu’il ne se laisse pas faire. C’est un vrai plaisir à lire. Les thèmes abordés m’ont beaucoup plu et surtout la loyauté de Makoto m’a touchée. On pourrait s’attendre à beaucoup de violence et voir du sang partout mais cela reste mature et réfléchi. Les scènes charnelles sont bien menées et restent bien linéaires à l’histoire. Et puis, que demander de mieux d’avoir un omégaverse se passant dans le monde des yakuzas ?
[Yoshiharu]
C’est un oméga qui a hérité du clan de sa famille mais voit sa vie basculer quand sa grand-mère l’oblige à se trouver un époux dans les camps adverses. Yoshiharu est représenté comme fort, parfois brutal mais avec son second genre, il est aussi vulnérable. Il n’hésite pas à dire ce qu’il pense. Petit, il “adopte” un jeune garçon qui devient son ami/confident et ne séparent plus.
[Makoto]
Recueilli par Yoshuharu étant petit, Makoto a juré de donner sa vie pour son ami. Il devient son assistant quand celui-ci prend les commandes du clan. Pour lui, une seule chose compte, le bonheur du nouveau chef. Pour le protéger, il donne son second genre béta à tout le monde. Très peu démonstratif, il est toujours d’un calme imperturbable.
[La patte graphique]
Le style artistique de Kuroi Yodaka est souvent loué pour sa capacité à capturer les émotions et les interactions subtiles entre les personnages. Les dessins sont détaillés, avec une attention particulière aux expressions faciales et aux gestes, ce qui enrichit l’expérience de lecture et renforce l’immersion dans l’histoire. La découpe des cases restent parfaitement fluide et le jeu des ombres et des lumières accordent une beauté au visuel.
[Le mot de la fin]
Le Mari du Yakuza de Kuroi Yodaka est un manga qui se distingue par son exploration audacieuse des rôles de genre (alpha/omega) et par sa représentation nuancée des personnages. Avec son mélange d’humour, de drame et d’émotion, il offre une lecture captivante et enrichissante. Ce manga est non seulement divertissant mais aussi pertinent sur le plan culturel, encourageant une réflexion sur les normes sociales et les relations humaines.
Vous pouvez retrouver ce one shot chez les éditions Taifu Comics.
